Les troyens reviennent de loin. Face au CS Sedan Ardennes, l'Estac a eu les pires peines du monde à se déployer vers l'avant. Mais comme Troyes sait le faire lorsqu'il le faut, l'équipe a fait le dos-rond et au prix d'une débauche d'énergie importante, la défense a tenu bon. Car face aux attaquants ardennais, la tâche fut ardue.

En effet, les première offensives étaient sedannaises. Sow dans la surface est repris par Merville (7') ou rate le cadre (16'). Alors que l'on pensait que le match se débloquerait certainement grâce à un but, M. Duhamel siffle un pénalty pour Troyes à la suite d'une faute de Banning, qui tacle Kébé dans la surface. Noro, hué par son ancien public est à la manoeuvre pour ce pénalty et va réussir le contre-pied parfait sur Regnault, son ancien coéquipier et ami. (0-1, 18')

Le plus dur était alors fait pour les troyens qui avaient désormais l'obligation de tenir de résultat et surtout de maintenant une rigueur défensive extrème pour éviter de se faire piéger par des sedanais qui n'en ont pas moins perdu leurs volontés offensives. Coup sur coup, les sedannais obtiendront une multitude d'occasions que soit la défense centrale, soit Merville anéantiront, lorsque les sedanais ne les rataient pas.

Car les troyens ont profité d'une réussite sedanaise quasi inexistante. C'est même la barre qui sauva en fin de match les troyens sur une frappe de Lucau, qui à la suite d'un superbe contrôle de la poitrine avait réussi à se retourner et à décocher une très belle frappe. (80') Mais Troyes a tenu, et Troyes tiendra jusqu'à la fin. Les dernière offensives des Sangliers sont avortées et l'Estac l'emporte sur le plus petit des écarts.

Quatre victoires consécutives, dont deux à l'extérieur. C'est le parcours version 2008 des troyens. D'ailleurs, l'Estac n'a pas perdu hors de ses bases depuis la rencontre face à Nantes, soit depuis plus de trois mois. Un rythme de champion. Mais pour le moment, l'Estac consolide sa troisième place, et c'est là le plus important.